Ce parc de 3,5 ha s'organise de part et d'autre de la Biètre. On y trouve une végétation dense, des canaux et leurs ponts japonais, l'île d'amour et un petit théâtre de verdure.
Le parc présente une belle collection d'arbres remarquables. Plusieurs d'entre eux, comme les platanes, sont séculaires. D'autres, sur la pelouse centrale, sont des espèces plus rares, particulièrement appréciées au XIXème siècle : le séquoia géant, le marronnier à six branches, le cèdre bleu de l'Atlas, le gingko biloba venant tout droit de la préhistoire, le Sophora du Japon et ses formes tourmentées et l'étonnant chêne fastigié (ou pyramidal).
Le parc sert d’écrin au château et à ses dépendances (construits en 1746), sa création remonte certainement à cette époque. Le parc et le château ont été acquis au début du XIXème siècle par la famille Philippon-Magnin, à l’origine de l’industrialisation de Brazey-en-Plaine (mines de fer, haut fourneau, forge puis industrie agro-alimentaire : sucrerie, distillerie). Joseph Magnin, l’un des pères fondateurs de la IIIème République, en est le membre le plus illustre (son buste est visible près du château). Sans héritiers, les enfants de Joseph Magnin ont légué la propriété à l’Etat. Abandonnée pendant près de cinquante ans, la commune l’a rachetée en 1972. Le domaine a alors fait l’objet d’importantes transformations.